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Cher lecteur

Vous trouverez sur cette page quelques éléments de réflexion que nous vous soumettons avec un maximum  de rigueur et de neutralité.

En écrivant cette rubrique nous n’avons aucune volonté de discréditer une technologie par rapport à une autre et surtout pas de polémiques à ce sujet, notre objectif est essentiellement de vous fournir une vue critique quant au choix de l’une ou de l’autre des énergies renouvelables.

En prenant un peu de recul, dans nombres de projets ou sont intégrées des solutions impliquant des énergies renouvelables, nous observons qu’il n’y a pas qu’une seule solution, impliquant soit le photovoltaïque (PV),  soit le solaire thermique (PT) ou la pompe à chaleur (PAC), mais qu’il s’agit d’associations de plusieurs technologies dans un équilibre correspondant à votre budget et à vos aspirations  en terme d’écologie.

La solution unique et absolue n’existe pas, mais nos connaissances dans le domaine et  la discussion avec notre client nous apprend beaucoup sur ce qu’il est possible de faire.

N’hésitez pas à nous contacter pour partager avec nous vos expériences ou pour nous faire des remarques, elles seront les biens venues !. Cette page sera alors régulièrement remise à jour et complétée.


Votre Team CoolTec

Capteurs thermiques, capteurs photovoltaïques Idées reçues et réalités

Les deux technologies sont complémentaires. Lorsque les moyens financiers et la place sur le toit le permettent, les deux technologies ont leur place.

​​Le rendement du photovoltaïque se situe entre 18% et 25% en fonction des modules choisis. Ce rendement va diminuer une fois que les modules vont chauffer.

Le rendement nominal du solaire thermique est de 80 %. Ce rendement va diminuer lorsque la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur du capteur va augmenter

En d'autres termes, en théorie, si le soleil apporte 1000 kWh/an  sur 1 m², cette surface photovoltaïque apportera de l'ordre de 160 à 200 kWh d’éléctricité par an, alors que cette même surface en capteurs thermique apportera 800 kWh de chaleur par ans.

Par contre, le solaire thermique ne pouvant pas fournir son énergie au "réseau électrique" , étant autonome, il surviendra à différents moments de l'année une "perte" de rendement liée au fait que l'énergie solaire ne pourra plus servir à chauffer le ballon d'eau chaude ou le stock de chaleur  car  arrivé à sa température maximale. En règle générale, ce m² de capteur solaire thermique apportera annuellement entre 400 kWh et 600 kWh, cela reste encore au moins 3 à 4 fois plus d'énergie par m2 que le photovoltaïque tout en étant pas beaucoup plus cher qu’une installation PV.

Il est donc beaucoup plus intéressant d'installer du solaire thermique pour le chauffage de l'eau que du photovoltaïque avec une cartouche de chauffage électrique  Toutefois, les fausses informations et la législation locale biaisent  ce raisonnement

Une chose est cependant clair, à partir de janvier 2026, le tarif de rachat du kWh produit par du photovoltaïque sera uniformisée au niveau Suisse et se situera entre 4,6 et 6 cts, dès lors la rentabilisation d’une installation PV sera bien longue. L’ajout d’une batterie ne fera que de renchérir l’installation sans en changer notablement la rentabilité. Cela se prouve chiffre à l’appuis.  

Une installation de capteurs solaires thermiques produit de la chaleur directement,  vous serez donc le producteur et le seul consommateur de cette énergie, vous n’aurez donc pas la contrainte de la revente de cette énergie via un intermédiaire qui fixe son prix. Ce que le soleil va vous fournir en chaleur va vous permettre de réduire directement votre consommation en autre énergie non renouvelable (gaz, fioul et électricité s’il s’agit d’une pompe à chaleur ). Au final,  l’économie réalisée sera importante car l’énergie thermique solaire reste la moins chère à produire même en y intégrant l’amortissement et l’entretient.

Coût du kWh

Le coût du kWh produit par une installation solaire photovoltaïque dépend des coûts fixes liés à l'investissement initial (achat du matériel et travaux), de la quantité de rayonnement solaire reçu par l'installation, du rendement de l'installation, du taux de panne prévisible et surtout de la durée prise en compte pour l'amortissement de l'investissement.

Pour ce dernier paramètre, il est raisonnable de considérer une durée minimum de 20 ans. C'est en effet ce que garantissent les constructeurs de panneaux (puissance garantie supérieure à 80 % de la valeur initiale). Pour un calcul plus précis, il faut tenir compte de la durée de vie moyenne de l'onduleur (très probablement comprise entre 5 et 10 ans pour une installation domestique).

Par exemple avec une durée d'amortissement de 20 ans et pour une installation domestique de 4 kW produisant 4’000 kWh/an, et ayant coûté 3,40 CHF/W installé (soit 13’500 CHF seulement), on calcul communément que le kWh vous coûtera 0,24 CHF ; le coût descend à 0,17 CHF si on obtient 4’500 kWh/an (zone bien ensoleillée, comme le Valais par exemple) et monte à 0,30 CHF si la production n'est que de  2’500 kWh/an ( dans les zones moins ensoleillées du nord de la Suisse par exemple).

Rentable  ou pas ?

C’est une vaste discussion, et cela dépend si on fait un calcul pragmatique ou si on est idéaliste, quitte à se voiler la face sur l’aspect du coût environnemental de la fabrication et du transport d’un panneau PV.

Si  le dimensionnement a été bien fait et que la production de votre installation correspond à environ la moitié de votre consommation moyenne annuelle d’électricité, votre installation pourra effectivement être rentable juste avant la fin de la garantie donné sur les panneaux.

Si par contre le dimensionnement de votre installation a été faite sans égard avec votre consommation électrique effective le jour  et que vous compter injecter le surplus de production dans le réseau en pensant vous faire une rente sur 25 voir 30 ans, désolé vous avez tout faux. C’est d’autant plus vrais que le tarif de rachat  unifié sera en Suisse entre 4,6 et 6 cts / kWh dès janvier 2026.

Si vous mettez des batteries vous ne ferez qu’alourdir la facture et repousserez le seuil de rentabilisation d’autant.

Éléments de rentabilité d'une installation

L’ensemble des éléments techniques, financiers et fiscaux à prendre en compte dans les calculs de rentabilité d'une installation produisant de l'énergie à partir du photovoltaïque sont les suivants:

flux financiers liés à l'investissement : ce sont le coût du matériel (modules, onduleurs, entretient…), le transport et le stockage, l'ingénierie et l'installation et les éventuelles options (télé-surveillance) au démarrage de l’installation (année 0).

flux financiers liés à l'exploitation : ils représentent le chiffre d'affaires dès la première année, lorsque la centrale est raccordée au réseau, duquel il faut déduire les différentes charges tels l'exploitation et la maintenance, la location de la toiture, si applicable, la prime d'assurance, les frais généraux, la taxe professionnelle, les amortissements les provisions, la variation du BFR (besoin en fonds de roulement) et l'impôt sur les sociétés qui s'applique sur le résultat net, car une société ad hoc est souvent constituée pour chaque projet photovoltaïque d’une certaine envergure, plus la TVA sur votre vente d’électricité.

flux liés aux financements : ils prennent en compte le montage financier, la dette qui peut représenter 80 % de l'investissement initial, son remboursement et les intérêts. Le tableau des flux étant complété, il suffit de calculer la valeur actuelle nette (VAN), le taux de rentabilité interne et le délai d'amortissement pour cet investissement.

À partir de la puissance installée, il est possible de calculer l'énergie annuelle qui sera produite, en fonction du taux d'ensoleillement de la région. Cette énergie annuelle est revendue au tarif en vigueur (tarif unifié en Suisse entre 4,6 cts et 6 cts /kWh à partir de 2026) en extrapolant sur 20 ans et en comptant les pertes et coût de maintenance, cela donne le chiffre d'affaires annuel généré par la centrale solaire photovoltaïque.

Pour de grosse installations, ces flux deviennent difficile à prévoir d’autant plus que personne ne sait comment évoluera les frais de démantèlement d’une telle installation. La faillite de Prime Energy Group en juin 2024 et de nombre d’autres acteurs en Valais notamment en sont des exemples flagrant et démontre à l’envi à quel point il faut se méfier des belles promesses de rentabilité dans ce domaine.

Comparaison des coûts

Calculer le coût d'une énergie donnée nécessite de faire des hypothèses sur les taux d'intérêt, les frais de maintenance futurs (dont ceux de personnel d’entretien), le coût d’ un remplacement de pièces (provision sur réparation future) ce qui signifie par exemple qu'on fait une hypothèse sur son prix dans plusieurs années notamment sur la durée d'utilisation de l'équipement (amortissement). Chaque étude choisit ses propres hypothèses et donc les résultats peuvent varier d’un projet à l’autre.

La comparaison peut en outre tenir compte du fait que la production photovoltaïque peut se faire directement au niveau du consommateur, ce qui permet de s'affranchir des frais et pertes de distribution et de commercialisation, (ce qui serait le cas pour de petites installations < 10 kW, selon les lois en vigueur pour la Suisse et qui autorisent l’auto-consommation sous certaines conditions ). Ne négligez pas ces frais, ils sont importants, ils expliquent en partie la différence entre le prix du kWh à la production (4 à 5 centimes pour les moins chers : centrale hydroélectrique, centrale nucléaire, turbine à gaz à cycle combiné)  et les prix de vente au niveau du consommateur (28 à 35 centimes, voir plus, selon les régions en Suisse).

De toutes les énergies renouvelables, le kWh photovoltaïque est en 2025 encore assez cher. L'écart entre le tarif d'achat et le prix du marché est financé par les consommateurs d'électricité via des taxes spécifiques additionnées au service public de l'électricité ou à la taxe CO2 notamment.

Cela donnera en 2026 un tarif d'achat de la production photovoltaïque ridiculement faible et une augmentation des coût concernant l’acheminement et l’entretint des lignes et du réseau électrique. Parallèlement nombre d’entreprises actives dans le PV vont pousser à l’achat de batteries en plus d’une installation PV, faute de quoi elles seront contrainte de mettre la clef sous la porte, c’est précisément ce que l’on constate en France, Belgique, Allemagne et Italie.

Méfiez vous dès lors des promesses des démarcheurs du PV, vous faisant miroiter l’autonomie électrique et un gain mirobolant en couvrant votre toit de PV.

A contrario de la chaleur, l’électricité ne se stocke pas à bon marché et les perspectives d’utiliser la batterie de votre voiture pour le faire reste aussi mince que le nombre de constructeurs de voiture qui le proposent.

Photovoltaïque, coût et rentabilité

Idées reçues et réalités

Le capteur sous vide a des avantages et des inconvénients. L'avantage est principalement lié à son rendement pour des températures élevées. Ils peuvent aussi s’installer verticalement sur un mur.

Ses inconvénients sont :

Capteurs sous vide contre capteurs plans

Idées reçues et réalités

Photovoltaïque, gagner de l’argent avec votre toit, coût et rentabilité

Idées reçues et réalités

Gagnez de l’argent avec votre toit et devenez autonome !,

Tel est entre autre un des slogan employé pour vous inciter à installer du photovoltaïque sur votre toit.  A premier abord, cela semble  très intéressant et vous inciterais à vite signer un contrat, mais ne soyez pas dupe et renseignez vous sur les points suivants:

Condition de rachat du courant que vous produisez

Définissez les contraintes liées à cette production (assurances  supplémentaires, contrôles d’installations, mise de fonds initiales, entretien et maintenance, durée de vie du matériel / provision pour remplacement , votre coût réel du kW etc..) et tenez-en compte objectivement dans votre calcul.

Si vous pensez à l’auto consommation, quelles sont les contraintes liées à ce mode d’utilisation, stock sur batterie ?

Oui mais combien cela coûte ?

Avez-vous la place ? Quelle est la durée de vie des batteries de stockage ?, Quel en sont les risques d’incendie notamment ? définissez clairement quand vous pourrez consommer vous-même ce que vous produisez.

N’oubliez pas que si vous travaillez la journée, vous ne consommerez pas aussi bien, ce que vous produirez, (pourtant c’est au meilleur moment de production de la journée !)

Puis finalement,  renseignez-vous combien le courant vert que vous produisez sera revendu par celui qui vous le rachète, la différence entre votre tarif de rachat et leur tarif de revente  ne sera pas votre bénéfice.  

Si on vous loue la surface du toit  posez-vous entre autre la question au sujet des contraintes liées à cette installation, qui paye les assurances, qui en fait l’entretient et à quel coût, comment se règle le cas d’une panne, qu’en est-il pour ce qui concerne le démantèlement de l’installation et son coût futur, si vous héritez de l’installation en fin de contrat, est-ce que l’installation sera encore suffisamment rentable ? Que devrez vous assumer à ce moment là ?

Autant de questions que vous devez vous posez et  en avoir les réponses pour prendre une décision pragmatique.

Peut-on se chauffer entièrement avec le solaire thermique ?

Théoriquement oui, pour autant que l’on puisse faire un stockage saisonnier de cette chaleur, c’est à dire l'en emmagasiner assez en été pour la servir en hiver.

Cependant, le volume de stockage nécessaire devient très important  et dans le cas d’une rénovation, cela devient  impossible  d’un point de vue financier

Cela n’est envisageable que dans des constructions neuves, construites autour du réservoir de chaleur. Là aussi les dimensions du ballon ont une influence sur la qualité de la stratification de la température et il est illusoire de le faire avec moins de 20 000 litres.

Actuellement, avec des maisons Minergie et Minergie P  il devient possible de se chauffer en grande partie ou totalement  avec du solaire thermique,(ou par la chaleur générée dans la maison), mais on n’est jamais à l’abri d’un hiver rude et avec très peu de soleil, il faudra donc dans ce cas compter avec un appoint (poêle à bois, poêle à pellets etc…) pour compenser le manque.

Quelle est la durée de vie d’une installation solaire thermique ? Est ce rentable ?

Une installation solaire thermique bien conçue et bien installée a une durée de vie de plus de 30 ans. Le changement d’une pompe (seule pièce mobile) ou de la régulation solaire n’est pas très onéreux en soi.

Par contre, il est indispensable dans une approche d’utilisation d’énergie renouvelable,  de penser moyen et long terme, c’est à dire, prenez en compte dans votre calcul de comparaison de rentabilité: le prix d’achat du matériel + installation + frais d’exploitation sur 10 ou 20 ans (prix du fioul, du gaz, frais de contrôle,taxe CO2, prix du stockage dans les citernes, coût du local immobilisé par les citernes, location de compteur, ramonage, etc…)  dans ce cas  le solaire thermique reste de loin l’énergie qui coûte la moins chère.

Capteurs photovoltaïques et pompe à chaleur

Idées reçues et réalités

Il est souvent fait mention de faire des économies électriques dans une installation de chauffage avec une pompe à chaleur, et ce en installant des capteurs photovoltaïques. Ce raisonnement  fait totalement abstraction d’un fait établi par des lois de la physique:  à chaque transformation d’une énergie en une autre il y a des pertes !

Dans une installation photovoltaïque nous transformons l’énergie de la lumière en électricité (courant continu), cette transformation a un rendement d’env. 22%, ensuite on transforme ce courant continu en courant alternatif au moyen d’un onduleur, cela implique de nouveau une perte d’env. 5%. Ensuite on alimente la pompe à chaleur avec ce courant alternatif, et dans ce cas on transforme l’énergie électrique en mouvement (moteur du compresseur) puis en chaleur. Là, une partie de cette électricité va être dilapidée en frottement et en pertes diverses dans la PAC, cela représente entre 3 et 5 % de pertes. Nous avons dans ce cas fait 3 transformations d’énergie avec chaque fois des pertes !

La réflexion à faire est la suivante: sachant que la pompe à chaleur est destinée (en Europe et en Suisse) à nous chauffer, en utilisant directement des capteurs solaires thermiques (qui convertissent la lumière du soleil en chaleur avec un rendement final entre 60 et 80 %)  on ne va pas transformer cette énergie, mais l’utiliser directement en la mettant dans le système de chauffage de façon à ce que la PAC soit moins sollicitée. Elle va donc fonctionner moins souvent, consommer moins d’électricité et durer plus longtemps.

En résumé on capte l’énergie thermique du soleil avec un excellent rendement et on l’utilise directement sans aucune transformation dans le système de chauffage de la maison. Globalement sur l’année le rendement du solaire thermique sera bien supérieur qu’avec l’utilisation de capteurs photovoltaïques, même si on réinjecte l’électricité produite dans le secteur en été, alors que la consommation de chaleur est moindre. C’est encore plus vrais maintenant, au vu des tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque (entre 4,6 et 6 cts / kWh , tarif unifié Suisse pour 2026).

A retenir:

Capteurs thermiques, capteurs photovoltaïques Idées reçues et réalités

Capteurs thermiques et durée de vie

Idées reçues et réalités

Bon à savoir: